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L'Eglise Saint-Etienne

Edifice complexe, dont la construction s'étale du 11ème au 17ème siècle. Dans son état actuel, il date, pour l'essentiel, de la Renaissance (1500 à 1600). C'est l'époque où sont construites la collégiale de Moulins (1474-1540) et la seconde Sainte Chapelle de Bourbon (1483-1508).

Le bas actuel de l'église (n°10 à 13 du plan) est le reste d'un édifice roman. La nef était à l'ouest du clocher, sur la place (n°17). Les chapelles n°11 et 13 étaient les bras du transept. La chapelle absi­dale n°10 avait son pendant sur l'autre bras du transept (n°16). Le clocher est demeuré en place, mais tout le haut ainsi que la voûte inté­rieure furent reconstruits au 16è siècle. Les chapiteaux et les culs-de-­lampe des ogives sont gothiques.

La nef actuelle (n°4 et 7), avec sa voûte et sa porte, ainsi que les trois chapelles n°6, 8 et 9 furent construites autour de 1500, après démolition de l'abside centrale et de l'abside latérale sud.

En 1525, construction de la chapelle n°3 et vers la même époque, de la chapelle n° 5.

Dans le courant du 16è siècle, tout le bas de l'église fut entièrement renouvelé ; baies, voûtes, etc.

En 1696, l'ouverture du mur est pour construire le sanctuaire actuel (n°2).

En 1841, pour construire la sacristie n°1, un deuxième sanctuaire avait été enchassé dans le premier, une voûte en cul-de-four dissimulant l'oculus à l'intérieur ; le tout orné d'un décor néo-classique. En 1973, cet ajout qui représentait une erreur architecturale fut démoli.

Restauration 2023 - Eglise Saint Etienne d’Ainay le Château : la restauration du portail Renaissance est terminée

 On peut admirer sur la façade ouest de l’église un ensemble tout-à-fait remarquable de sculptures et d’ornementations, daté des années 1530 et classé monument historique. Ce portail nécessitait un chantier de restauration qui a été mené à la demande de la municipalité par deux restauratrices spécialisées, Alma Hueber et Elodie Beaubier (cette dernière est installée  à Ainay-le-Château). Ce travail a permis de délivrer grâce à des techniques appropriées l’ensemble sculpté des encrassements et salissures qui s’étaient fixés et accumulés depuis de longues années. Ce joyau architectural de la cité est désormais visible dans son nouvel éclat sur la façade ouest de l’église (côté remparts).

L’Etat (par l’entremise de la Direction des Affaires Culturelles) et le Département ont apporté leur soutien financier à cette opération de préservation et de mise en valeur du site, qui préfigure les actions d’importance qui seront à mener dans les proches années sur l’ensemble de l’édifice.